Schlumberger, une multinationale exploitant du pétrole et du gaz, a récemment mené des recherches avec la CNBC dans le but d’améliorer la fiabilité et de réduire les coûts du processus d’extraction des ressources. Cette recherche s’appuie sur un projet fructueux mené avec Schlumberger, dix ans auparavant.
La compétitivité à long terme de l’industrie pétrolière et gazière du Canada dépend en partie des technologies qui rendent l’exploitation des ressources pétrolières et gazières non conventionnelles plus économique. La fracturation hydraulique (aussi connue sous le nom de fracking) est une méthode en plein essor pour extraire le gaz naturel non conventionnel. Une solution à haute pression est pompée dans d’anciens puits de gaz pour fissurer les roches et permettre au gaz de s’écouler plus facilement. La partie de la pompe qui subit l’usure la plus importante au cours de son cycle de vie est l’extrémité fluide. Le remplacement des extrémités des pompes de nombreux puits représente une dépense de plusieurs millions de dollars pour l’industrie mondiale de la fracturation hydraulique.

Réduire ces coûts en augmentant la fiabilité des extrémités fluides est un objectif de développement de Schlumberger, une multinationale innovante qui fournit des services pétroliers au Canada et dans le monde entier. Pour renforcer les extrémités fluides en vue de leur utilisation dans une pompe de puits, qui est un environnement à haute pression, une contrainte de compression (c’est-à-dire une « bonne contrainte ») est délibérément créée dans le matériau au cours de la fabrication. En 2001, une collaboration entre Schlumberger, l’Université Queen’s et le CNBC a permis de vérifier que la bonne contrainte demeure dans les extrémités fluides même après leur mise en service.
Forte de ce succès, Schlumberger est retournée au CNBC en 2012 pour étudier si cette bonne contrainte persisterait également dans une extrémité fluide nouvellement conçue dans l’optique d’en accroître la fiabilité. Schlumberger utilisera les mesures de contraintes résiduelles effectuées au CNBC pour valider son modèle d’analyse par éléments finis qui prédit la quantité de contraintes présente dans le matériau. Confirmer que le modèle est en accord avec les mesures serait une première pour cette nouvelle extrémité fluide. En raison du succès de ce projet de recherche, Schlumberger s’attend à ce que sa collaboration avec CNBC rapporte de nombreux dividendes à long et à court terme.
Cet article de recherche a été republié avec l’autorisation de l’Institut canadien de diffusion des neutrons.
