Découverte d’une « boule sur ressort » moléculaire

Note de la rédaction : L’article suivant s’appuie sur une traduction accélérée conforme à la norme ISO 18587, qui rend le sens, mais peut comporter des imperfections. L’article original est reproduit dans la version anglaise de cette page Web.

Dans le cadre d’une collaboration internationale, la CNBC découvre par hasard une « boule moléculaire sur un ressort » dans le cadre de recherches sur l’énergie nucléaire.

Image : physics-animations.com

En collaboration avec une équipe de chercheurs du Laboratoire national d’Oak Ridge, Bill Buyers, chercheur invité à la CNBC, a trouvé un exemple presque parfait de « boule sur ressort » moléculaire, un modèle théorique étudié dans les universités par tous les étudiants en physique. Ce modèle théorique a permis d’illustrer des concepts fondamentaux, mais personne ne s’attendait à trouver un spécimen correspondant aussi précisément au modèle dans la nature.

Les atomes d’azote (rouges) encagés par des atomes d’uranium beaucoup plus gros (bleus) se comportent comme une balle sur un ressort.

L’équipe a examiné un cristal de nitrure d’uranium, dans lequel des atomes d’azote sont piégés à l’intérieur d’une cage octaédrique d’atomes d’uranium. Les atomes d’uranium étant beaucoup plus lourds, ils agissent comme des objets immobiles auxquels les atomes d’azote, plus légers, sont attachés.

L’équipe a utilisé la diffusion des neutrons pour étudier le magnétisme de ce matériau, notamment parce que ce dernier est envisagé comme combustible pour des réacteurs nucléaires plus avancés.

Les données neutroniques ont produit une série d’oscillations distinctes et régulièrement espacées qui reflètent les modes de vibration du système. Les chercheurs ont été étonnés de constater que les oscillations correspondaient aux modes attendus pour un oscillateur harmonique quantique isotrope à un seul atome, ce qui constitue l’un des problèmes fondamentaux de la mécanique quantique pouvant être résolu avec exactitude.

Ce résultat surprenant a des implications pratiques pour l’industrie nucléaire, car ces oscillations doivent être prises en compte dans les simulations informatiques des réacteurs nucléaires qui utiliseraient le nitrure d’uranium comme combustible.

doi:10.1038/ncomms2117

Cet article de recherche a été republié avec l’autorisation de l’Institut canadien de diffusion des neutrons.

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