Le projet de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) consiste à enfouir le combustible nucléaire usé du Canada dans un dépôt en couches géologiques profondes. Ce projet repose sur des connaissances scientifiques qui garantissent sa sécurité à long terme aux autorités de réglementation et aux parties prenantes, notamment aux communautés autochtones. L'impact des connaissances canadiennes s'est récemment vérifié lorsque la SKB, la société suédoise de gestion des combustibles et des déchets nucléaires, homologue suédois de la SGDN, a déposé une demande de construction de son dépôt géologique. La Cour foncière et de l’environnement suédoise a posé des questions sur la résistance à la corrosion des conteneurs de stockage de combustible. La SKB a interrogé le Professeur James Noël (de la Western University). Ce dernier a fourni suffisamment d'informations scientifiques provenant de données collectées à l'aide de faisceaux de neutrons pour que la Cour se déclare satisfaite. La Cour a accordé la licence en 2022.
Les conclusions de James Noël ont été d'un grand intérêt pour la SGDN et ses entités homologues en Finlande, en Suisse, au Japon, en Corée et à Taïwan, ainsi qu'en Suède. Aujourd'hui, James Noël poursuit des recherches parrainées par la SGDN, avec pour objectif une réduction de 2 milliards de dollars du coût du dépôt géologique canadien, en qualifiant les innovations relatives aux conteneurs de stockage résistants à la corrosion. En outre, le programme de recherche de James Noël a été utilisé pour tester les processus de sélection des partenariats de recherche de la SGDN en fonction des critères de réconciliation avec les peuples autochtones, facteur vital pour obtenir leur coopération à la mise en œuvre du dépôt géologique du Canada.
